Après une année 2021 euphorique, les ventes immobilières ont calé au début d’année 2022, avec un énorme coup de frein au mois de mars. Par exemple, chez Orpi, les ventes sont en repli de 17% au premier trimestre 2022 par rapport à la même période l’an dernier.
Fin février, la guerre en Ukraine a eu un effet direct sur les volontés d’achat. À cela, s’ajoute le niveau élevé des prix et la période pré-électorale traditionnellement calme. Le contexte général incite les français à lever le pied sur leurs projets immobiliers…
Pour autant pas question de céder à la panique. Le volume de ventes immobilières reste meilleur qu’en 2018 et pas loin de celui de 2019, année où on avait pour la première fois dépassé le million de transactions.
PAS DE BAISSE DES PRIX
Malheureusement, il n’y a pas de baisse des prix. Chez Orpi, au premier trimestre, on est encore sur une hausse de prix de 6% sur un an au niveau national. Même si les ventes baissent, on est toujours dans un marché de pénurie de logements. Par exemple, on compte en moyenne trois offres d’achat pour un bien mis en vente…
La tendance nationale reste clairement haute avec des villes qui continuent de flamber et d’autres qui commence quand même à ralentir. Les chiffres d’Orpi sont impressionnants : les prix progressent de plus de 20% sur 1 an dans 5 villes: Vannes (+26%), Toulon (+23%), Nantes (+22%), Montpellier (+21%) et Perpignan (+20%).
SEULE VILLE AVEC LES PRIX À LA BAISSE: PARIS
Paris est la seule ville qui affiche une baisse des prix au 1er trimestre. Mais cette baisse n’est pas spectaculaire : 2% de baisse sur un an et des prix qui restent pas loin des 10.000 euros.
Il faut tout de même garder un peu de patience, car avec la hausse des coûts de l’énergie et le resserrement des conditions d’emprunt, les vendeurs risquent de rapidement devoir adapter leur prix au pouvoir d’achat des acquéreurs.