Selon une étude de Hosman, sur un an, le prix des annonces immobilières dans la capitale ont baissé de 2%. Les prix affichés à Paris sont en baisse. C’est le résultat d’une étude publiée mardi par Hosman qui est une agence immobilière en ligne qui compile régulièrement des données sur les grandes villes de France.
Veuillez noter cependant que Hosman regarde le prix de vente affiché sur la plateforme, et non le prix de la transaction réalisée devant les notaire. Dans tous les cas, la tendance à afficher sur les prix est clairement à l’accalmie. En décembre dernier, selon Hosman, le prix moyen du mètre carré sur divers portails d’annonces immobilières était de 11 322 euros, soit une baisse de plus de 2% sur un an.
Hosman a rappelé que les opinions des notaires étaient toujours différentes. Donc, globalement, après négociation, le prix moyen du mètre carré à Paris était de 10 600 euros. Dans certains arrondissements, il y a parfois une grande différence entre le prix affiché et le prix de vente. Le 7ème arrondissement présente la plus grande différence, avec un prix moyen de plus de 15 000 euros le mètre carré, alors qu’on est inférieur chez les notaires, soit à 13 800 euros. Cependant, malgré cette différence, les zones les plus chères et les moins chères restent les mêmes. En tête, on retrouve le sixième arrondissement, et en bas du tableau, le 19e arrondissement, avec un mètre carré moyen dépassant à peine 9 000 euros.
Un marché de pénurie
Alors peut-on vraiment dire que les prix de l’immobilier à Paris sont en baisse ? Officiellement non, pas encore. L’an dernier à Paris, le réseau a constaté une progression de 5,3%. Le réseau est en ligne avec les chiffres des notaires, qui est d’environ 10 600 € /m², établissant un nouveau record.
Et selon la dernière note de conjoncture des notaires du Grand Paris, les prix dans la capitale en janvier devraient encore augmenter de 7% sur un an. Par conséquent, le prix du mètre carré continue d’augmenter, même si cette augmentation s’atténuera dans les prochains mois. Pour de bonnes raisons, Paris est encore un marché de pénurie.