De nombreux Français souhaitent investir à l’étranger.

Selon un sondage, plus d’1 Français sur 2 souhaiterait réaliser un investissement immobilier dans un pays européen.

Les raisons qui poussent les Français à vouloir acheter un bien immobilier à l’ étranger sont nombreuses : Changer de cadre de vie, profiter d’un meilleur pouvoir d’achat ou d’une fiscalité avantageuse…. La majorité souhaite s’offrir une résidence secondaire à l’étranger. Depuis l’expansion du télétravail, à cause de la crise sanitaire, les personnes souhaitant faire un investissement en Europe veulent même y vivre. 3 pays sont privilégiés : l’Espagne (44%), le Portugal (36%) et l’Italie (20%).

Des prix abordables à Barcelone et RomeBarcelone

Encore faut-il vérifier que l’investissement est rentable. Pour l’Espagne, et Barcelone en particulier, les prix moyens sont à moins de 4.000 euros du mètre carré. Résultat, les rendements bruts sont intéressants pour l’investisseur avec plus de 4,5%.

Pour le Portugal, attention à l’envolée des prix à Lisbonne qui a largement rogné le rendement. On y frôle les 5.000 euros du m² (Lisbonne est plus chère que Marseille). Conséquence, le rendement moyen pour un investissement locatif y est d’à peine de 3,2%. Il est généralement moins rentable d’investir à Lisbonne qu’à Paris…

Enfin pour l’Italie, notez que Rome reste encore accessible à 3.200 euros/m² et un rendement qui dépasse les 5%.

Des contraintes pour investir à l’étranger

Néanmoins, il existe des contraintes lorsqu’on investit à l’étranger. Lorsque l’on achète un bien immobilier, il y a des difficultés administratives propres à chaque pays, et même à chaque région. Mais l’un des principaux freins concerne le crédit immobilier. La plus grosse contrainte reste l’apport personnel que les banques vous demanderont pour investir hors de France.

Prenons l’exemple d’un achat de 300.000 euros. En France, on vous demandera 39.000 euros d’apport (environ 13%), au Portugal, on monte à 84.000 euros (28%), on grimpe encore en Espagne où on vous demandera 99.000 euros d’apport personnel (33%) et record en Italie où vous devrez avoir déjà 108.000 euros, soit 36% du prix d’achat.