Malgré la crise sanitaire, le marché de l’immobilier a continué sa progression en 2021. L’année 2022 devrait continuer sur la même lancée.
L’année de tous les records
Pour commencer, la crise sanitaire a bouleversé le monde de l’immobilier. Cependant, elle n’aura pas freiné la frénésie d’achat des Français en 2021, avec près de 1,2 millions de transactions immobilières : un nouveau record. En novembre, 1 Français sur 6 déclarait, avoir un projet immobilier dans les 12 mois. Les maisons de campagne ont particulièrement eu du succès, en raison de la crise sanitaire qui a poussé les Français à quitter les villes.
Malgré la pandémie, les prix ont donc continué de grimper sous l’effet de cette forte demande. Le prix des appartements a bondi, en 5 ans, de 50 % à Lyon, de 26 % à Strasbourg, 23 % à Dijon, 21 % à Saint-Étienne et 10 % à Grenoble. Pour les maisons, c’est +32 % à Lyon, +22 % à Saint-Etienne, +21 % à Strasbourg, +19 % à Dijon et +14 % à Grenoble.
Des taux historiquement bas
Face au prix de l’immobilier toujours plus chers, les banques se sont montrées plus exigeantes avec les emprunteurs. En raison du renforcement des conditions d’emprunt, les jeunes ont été pénalisés car impossible d’emprunter sans un apport d’au moins 20.000 euros. Heureusement, ils ont pu se consoler grâce aux taux d’emprunt qui n’ont cessé de chuter. On constatait des taux historiquement bas en fin d’année : à 0,95 % sur 15 ans, 1,10 % sur 20 ans et 1,35 % sur 25 ans.
L’exode des citadins vers la campagne ?
Fin 2020 et début 2021, les agents immobiliers faisaient le constat d’une forte demande de la part de citadins, en quête d’espaces et de verdure, dû au traumatisme du confinement. Ceux-ci recherchaient des maisons, suffisamment spacieuses pour aménager un bureau et disposant d’un beau jardin. Le genre de biens que l’on trouve surtout en zone rurale.
Aujourd’hui nombreux achètent dans de plus petites villes, du moment qu’elles se situent à proximité des grandes agglomérations.
Des disparités sur le territoire français
La Bretagne et les Hauts-de-France ont connu des hausses spectaculaires en 2021 avec respectivement 21,4% et 17,2% d’augmentation. En Auvergne-Rhône-Alpes, l’augmentation a été la moins significative du territoire avec 3,1%. Les Français sont désireux de combiner l’avantage des villes et de la campagne, les villes moyennes comme Valence et Limoges ont connu des hausses de prix de 17 et 14%. À l’inverse à Paris, les prix ont baissé de 1%.
Quant au marché des résidences secondaires, les prix ont flambé, en raison de la rareté de l’offre, notamment sur la côte ouest, dans le Sud-Est et dans les Alpes. Les prix ont donc continué à augmenter avec un prix moyen national de 235.000 à 240.000 euros en 2021.
Nouvelle année record ?
Pour finir, en 2022, les prévisions sont encourageantes malgré la 5ème vague de Covid-19, on prévoit 1 million de transactions.
Lire aussi : https://valeurs-venales.com//2022/02/15/les-7-tendances-de-l-immobilier-en-2022/